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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 16:59

(info : n'hésitez pas à suivre les liens proposés, vous découvrirez plein de nouvelles photos)

Il est un lieu où il est possible de plonger 45 minutes à 10 mètres, puis d’effectuer un palier de 126 minutes !

Grand requin blanc

Great white shark

Tubarão branco

Tiburon blanco

Weisser hai

Wyssa hai

Vit haj

Sur le Nautilus Explorer, existaient sept différentes façons de nommer l’obscur objet de notre désir, pour qui nous étions venus nous perdre dans ce coin reculé du Pacifique.

GUADALUPE

L’Ile Guadalupe, caillou volcanique de 35 km sur 10, planté dans l’Océan Pacifique à 240 km des côtes mexicaines, fut donc le théâtre de la suite de nos aventures américaines, après les plongées "sea lions" des Iles Cedros et San Benito. Classée Parc National depuis 2003, Isla Guadalupe a vu ses populations d’otaries de Guadalupe et de Californie (Arctocephalus townsendi et Zalophus californianus) augmenter, après 60 ans de chasse commerciale et la quasi disparition de ces deux espèces de cet endroit du Pacifique. Mais ce ne sont pas ces sympathiques pinnipèdes qui nous ont attirés en ces lieux, mais bien le légendaire Grand Requin Blanc (Carcharodon Carcharias), qui tous les ans à la même période, revient marauder dans le secteur.

Comme un symbole, un îlot rocheux en forme d’aileron orne l’extrémité de l’île.

l'Aileron de Guadalupe

l'Aileron de Guadalupe

Entre juillet et novembre, chaque année, les Grands Blancs reviennent de leur périple au milieu du Pacifique, entre Hawaï et Guadalupe. Plusieurs hypothèses existent à propos de ce grand rendez-vous annuel : l’abondance de nourriture bien sûr, les otaries étant un met de choix pour les prédateurs. Mais la raison qui semble l’emporter auprès des scientifiques, serait que Guadalupe est un lieu de reproduction. L’île serait donc un lieu de rencontre, d’où les femelles repartiraient fécondées. Ajoutée à cette concentration de squales, une visibilité exceptionnelle jusque 40 mètres, un bleu profond et lumineux, et vous avez là un lieu idéal pour l’observation des Grands Blancs.

Point de plongée scaphandre à Guadalupe. C’est tout simplement interdit. Ici, seul le "cage diving" est autorisé. Ici, on met l'humain derrière les barreaux. Ceux qui plongent ici en bouteille (ou sans) ont des autorisations particulières (recherches scientifiques, documentaires…). Quoiqu’il en soit, sur le Nautilus Explorer, c’est juste hors de question. Certains par le passé nous avaient avoué avoir monnayé la sortie de la cage, nous avaient montré des photos, mais, en réalité, aucune preuve qu’ils étaient bien sortis. Des sociétés jouent à ce petit jeu du service payant, sous conditions de n’avoir aucune preuve du délit. A leurs risques et périls.

C'est début octobre que nous avions choisi pour ce voyage. Entre juillet et septembre, les requins sont certes plus nombreux mais de taille raisonnable. Entre septembre et novembre, les conditions sont un peu moins bonnes, mais les plus imposants arrivent.

Le Nautilus Explorer propose une organisation bien rôdée : 24 plongeurs, divisés en quatre groupes de six. Quatre cages : deux qui descendent toutes les 45 minutes à 10 mètres, une adossée au bateau qui descend à 3 mètres, et la dernière qui descend à 6 mètres, et à laquelle on accède par une échelle sécurisée. Ces deux dernières sont en accès libre, mais limitées à trois plongeurs. Chaque groupe de trois paires descend tour à tour dans les "30 feet cages" pour 2 ou 4 personnes, trois fois par jour. Ainsi chaque duo profite de la cage à deux une fois par jour, elle est certes plus petite, mais on s’y bouscule beaucoup moins. Les deux cages dites profondes accueillent chacune un divemaster, qui va gérer descente, remontée, divers substances appétissantes, et certains comportements déviants.

Alors que l’équipage s’affairait à descendre les quatre cages dans l’eau, nous reçûmes la visite des gardiens de la Réserve, accompagnés de militaires, venus vérifier les autorisations, et rappeler les règles de savoir-vivre à Guadalupe. Par ailleurs, loin de cette agitation, deux baleines à bosse faisaient leur apparition à quelques encablures.

GUADALUPE

Les consignes dans les cages sont simples : photographes et vidéastes, tout le monde donc, sont priés de garder les coudes sur le bord de la cage quand ils sortent leurs appareils. Toutes ces consignes ont été respectées … vingt minutes. Après ce fut "freestyle" : les coudes dehors, les bras dehors, la tête dehors, le torse dehors. Si on avait pu s’attacher une jambe à la cage et sortir tout le reste …

GUADALUPE

Dès notre première immersion à 6 mètres en "free access", alors que les "deep cages" effectuaient leur voyage inaugural, un premier Grand Blanc faisait son apparition. L’émotion était à son comble, nous avions traversé la moitié de la planète pour lui ! Et il ne fut pas avare en passages. Puis espérant toujours un peu plus, nous attendions avec impatience notre tour de "profonde", ayant bien vite remarqué que les squales tournent surtout autour des cages les plus basses, même s’ils ne rechignent pas à remonter sous le bateau, offrant de magnifiques points de vue à tous les photographes.

Les cages en accès libre avaient leur intérêt bien sûr, mais aussi beaucoup d’inconvénients : selon le courant, on s’y prenait toutes les bulles qui venaient d’en dessous, pour une plongée-champagne des plus exceptionnelles.

Et pour la cage à 0-3 mètres, mieux valait enfiler un casque, car arrimée directement au bateau, elle subissait tous les soubresauts provoqués par le ressac, et les pertes d’équilibre étaient chose courante.

Partis du bon pied avec ce premier requin, l’espoir d’en voir plus et de plus près nous fit vite oublier que le requin est libre, et qu’il ne se commande pas. "That’s nature !" dixit Captain Stefan. Du coup, par défaut, nous nous focalisions sur les nombreuses carangues et les quelques thons qui sont les véritables habitants des lieux. Parfois même, je me surprenais à observer les cténaires, ceintures de Vénus et groseilles de mer, et les petites méduses de passage. Durant le séjour, le spectacle alla crescendo, démarrant doucement, un requin par ci un requin par là, pour terminer en apothéose les deux derniers jours, avec l’apparition du célèbre Bruce (le plus grand mâle connu), qui nous gratifia d'incessants passages de tous côtés, dessous, dessus, à ras des cages … Sûr qu’il nous aurait rejoints s’il avait pu se faufiler dans la cage. Un vrai festival !

Bruce #007

Bruce #007

Grâce au "catalogue" où sont répertoriés 170 squales, nous avons pu confirmer la présence de Rio #82 qui arbore de belles taches noires au-dessus de la mâchoire, Howard #73 à l'aileron crénelé, El Diablo #99 reconnaissable à son museau abîmé et sa cicatrice à tribord, Bella #36 grosse femelle bien abîmée par la vie, et enfin Bruce #007, ainsi que celle d’un mâle encore inconnu dès la première plongée. Nous reçûmes aussi la visite d’autres individus, mais aucune photo ne nous permit de les identifier clairement. Tous ces requins étaient de très belles bêtes, mesurant toutes entre quinze et vingt pieds (soit 4.50-6 mètres).

El Diablo #99

El Diablo #99

Bien sûr, tous ces squales ne viennent pas vers nous pour nos beaux yeux. D’autant plus que nous n’étions pas seuls sur la zone. Il y avait en permanence au moins quatre bateaux, à distance raisonnable, qui se disputaient les faveurs des seigneurs de la mer. La technique de l’appâtage est utilisée pour stimuler l’appétit des requins. En premier lieu, un mélange de sang , d'eau et de petits morceaux de thon est déversé dans l’eau, loin de la technique du "chum" qui consiste à répandre de grandes quantités d'une mixture de sang et d'huile. Puis dans les cages, les divemaster disposent de gros quartiers de thon emballés dans un sac de toile. Pendant chaque session de cage profonde, ce quartier de thon va être mis à mal afin d’attirer les requins opportunistes à l’affût d’une proie facile. Le but n’étant pas de nourrir directement les bêtes (interdit à Guadalupe) mais de les attirer en propageant dans l’eau ces effluves que leur odorat hors normes ne pourra ignorer. D’abord écraser à grands coup de talons, le sac est ensuite ouvert afin de pouvoir déchiqueter le malheureux thon et répandre ainsi de multiples petits morceaux de poisson. Les premiers à se délecter de tout ça, ce sont les gangs de carangues qui patrouillent sans arrêt autour des cages, allant jusqu’à nous priver de belles photos de requins en approche. Le morceau est ensuite attaché à une corde que l’on laisse traîner dans le courant, toujours dans l’espoir de séduire les Grands Blancs. Cela nous a permis de voir que les requins ne se jettent pas comme des furieux sur les appâts, mais tournent autour à plusieurs reprises avant de s’en emparer, si tant est que le divemaster leur en laisse le temps. Et il arrive effectivement que de temps à autre, un requin s’empare du morceau sans espoir qu’il le relâche.

Attack by Rio

Attack by Rio

Cette technique est de plus en plus contestée : elle modifierait le comportement des squales ! Pour ce que nous avons pu en voir, ces appâts ne provoquent pas la frénésie de trente requins blancs se battant pour un bout de thon. De plus, l’équipage n’excite pas les requins à outrance histoire de faire monter l’adrénaline. Les appâts sont utilisés dans la cage, et pas de la surface, pour faire remonter les animaux et offrir de spectaculaires gueules ouvertes (comme il est possible de le voir sur certaines images d’Afrique du Sud ou d’Australie). Affaire à suivre.

Ici, les seuls frénétiques, ce sont les carangues. Et avoir cet amas compact de poissons pouvant dépasser le mètre de longueur, gigotant vigoureusement à portée de masque, peut être très impressionnant. Certaines carangues, poussées par leurs congénères ont même, à plusieurs reprises, traversé la cage en nous passant entre les jambes, ou percuté les dômes et flashs des appareils photos. Elles passaient si près que l’on pouvait distinguer leurs parasites.

lunch time

lunch time

parasites

parasites

Durant nos nombreuses et longues immersions, nous avons pu observer plusieurs espèces : grands blancs bien sûr, mais aussi carangues, thons, otaries et même quelques oiseaux.

Absolument pas effrayés par ce qui se passe sous la surface, certains oiseaux plongeaient la tête sous l’eau afin de capter quelques bribes de repas, puis se laissaient flotter au gré du courant, sans peur de se faire "breacher" par un Grand Blanc. De toutes façons, à Guadalupe, les requins ne "breach" pas, ils sont trop gros, aux dires du capitaine. Quelques téméraires otaries ont aussi fait leur apparition à proximité des cages. Par curiosité ou tiraillées par la faim ? Quittant leur plage de cailloux, où elles se confondent avec la roche, elles semblaient n’avoir aucune crainte de se faire happer par un requin de passage.

Alors que les carangues occupaient le devant de notre scène, les thons jaunes (thunnus albacares) patrouillaient au large, comme s’ils ne voulaient pas se mélanger aux grappilleurs. Ils passaient cependant assez près pour révéler certaines blessures.

Quant aux carangues, outre leur appétit insatiable et leur ronde perpétuelle autour des cages, certaines tentaient de suivre les requins pour se frotter à leur queue et se débarrasser de leurs parasites. Parfois, elles se plaçaient dans leur sillage uniquement pour se repaître de leurs déjections. En effet, les Grands Blancs, quand ils avaient à se libérer les intestins, laissaient de longues traînées colorées dignes de la Patrouille de France. Ce qui provoquait, au même titre que le thon déchiqueté, un affolement général.

GUADALUPE

Côté poussées d’adrénaline et séquences chocs, tout le monde a eu sa part : le gros coup de stress quand la cage devient folle, les duos, le face-à-face que tout le monde espère, le vol de sac, le requin qui vient par en-dessous, qui vient se frotter, frôler, qui vient mordre les barreaux de la cage à quelques centimètres des objectifs, qui nous gratifie d’un vol plané au milieu des quatre cages, ou qui s’attaque au quartier de thon à pleines dents avant de le relâcher en ouvrant une gueule immense à quelques centimètres de nos visages.

El Diablo, juste avant la morsure

El Diablo, juste avant la morsure

Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !
Rio a faim ! Très faim !

Rio a faim ! Très faim !

 

Un moment exceptionnel aussi fut la montée autorisée sur la plateforme supérieure de la cage, uniquement protégé par une chaînette. Mais nous avons vainement attendu qu’un squale monte à notre niveau.

Les remontées sur le bateau furent à chaque fois un véritable spectacle, notamment de la part des Américains, très expressifs et bruyants : on se congratule, on se tape dans la main, on "check", on mime la morsure, le choc, on crie, on rit ; et l’équipage, malgré l’habitude, participe toujours. Mais sans perdre de temps, à la sortie de la cage profonde, on s'engouffre rapidement dans les cages libres, pour faire durer le plaisir, jusqu’à ce que les batteries des appareils crient famine. Pour ma part, mon record sous l’eau se monte à 171 minutes d’affilée, avec 45 minutes en "deep cage" puis 126 minutes dans la cage libre à 6 mètres.

Sur tout le séjour, j’ai passé 26h20 en immersion, pas loin du record du Nautilus Explorer qui se monte, je crois, à près de 30 heures.

cage profonde pour deux, photo Pat Sharky

cage profonde pour deux, photo Pat Sharky

Un regret peut-être, parce qu’il doit toujours y avoir des regrets, ce fut de ne pas avoir reçu la visite de Deep Blue #166, la plus grosse femelle jamais observée sur Guadalupe. Des vidéos de Deep Blue, dont la taille est estimée à 20 pieds (6.09 mètres) et l’âge à 50 ans, sont disponibles sur la page facebook du biologiste marin mexicain Mauricio Hoyos Padilla, en charge des requins de la Réserve (vidéo 1, vidéo 2, vidéo3). Il s’en est fallu de peu que Mauricio ne vienne nous rendre visite à bord du Nautilus Explorer, pour voir l’un de ses amis mexicains, un des "cage diver".

Depuis 2015, le biologiste et son association Pelagios-Kakunjá récoltent des dons pour sécuriser les endroits où les requins femelles mettent bas, en les taguant en vue de créer une base de données permettant de développer de nouvelles stratégies de conservation près des côtes de l'île de Guadalupe. Parallèlement, en 2016, un programme d'aide à la recherche scientifique a débuté dans l'Archipel des Revillagigedo (dont l’île la plus connue est Socorro) en collaboration avec l'association Shark Mission France, afin de marquer, répertorier, mieux connaitre et ainsi protéger les nombreuses espèces de requins peuplant ses eaux.

New York est dans la place

New York est dans la place

Bruce #007

Bruce #007

Howard #73

Howard #73

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